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La Fondation Abbé Pierre et l’Union sociale pour l’habitat proposent 38 pistes d’amélioration
pour donner un second souffle au Logement d’abord.

Alors qu’un acte 2 du plan Logement d’abord a été lancé en septembre 2019, la Fondation Abbé Pierre
(FAP) et l’Union sociale pour l’habitat (USH) appellent le Gouvernement à prendre ses responsabilités
pour passer de l’expérimentation à la généralisation.

L’acte 2 du plan Logement d’abord prévoit la mobilisation de 60 millions d’euros pour le développement de
l’offre abordable et l’accompagnement social ainsi que la création d’un service public de la rue au logement.
Pour éviter de reproduire l’enlisement du premier plan Logement d’abord initié en 2009 et de constater le même
découragement des acteurs, la FAP et l’USH mettent en évidence 38 pistes d’amélioration des dispositifs
actuels et appellent l’État à s’en saisir, sans transférer une nouvelle fois ses responsabilités sur les acteurs du
logement.

38 propositions

Parmi les 38 propositions, on notera notamment:
– Démultiplier les territoires d’innovation en poursuivant le financement des territoires de mise en œuvre
accélérée jusqu’en 2022.
– Accompagner l’évolution de la culture des acteurs pour une meilleure prise en compte de la philosophie
du Logement d’abord en ouvrant le club qui réunit les territoires de mise en œuvre du Logement d’abord
aux représentants des partenaires nationaux (fédérations d’associations, Mouvement Hlm…).
– Renforcer les moyens d’action donnés aux services intégrés de l’accueil et de l’orientation (SIAO) en
développant de nouveaux partenariats par l’élargissement de leur gouvernance à de nouveaux acteurs.
– Produire des logements accessibles aux personnes les plus pauvres en augmentant progressivement
l’objectif de production de PLAI de 40 000 à 60 000 par an, dont la moitié de « super PLAI » avec des
loyers proches des plafonds APL, grâce à un financement renforcé issu du FNAP.
– Favoriser l’attribution des logements sociaux aux personnes sans domicile et hébergées.
– Faciliter les régulations administratives.
– Agir avec les personnes dès leur séjour à la rue.

Pensions de familles

Parmi les 38 propositions, 3 concernent plus particulièrement les pensions de famille.

Depuis 2008, le fonctionnement des pensions de famille est resté bloqué à 16€ / jour, alors que l’inflation a été de 15% au cours de cette période. Ce montant est aujourd’hui insuffisant pour assurer correctement toutes les missions attendues des pensions de famille, notamment en raison du vieillissement de leurs habitants. Cette insuffisance complique le travail des travailleurs sociaux et pousse à augmenter la taille des établissements. Par ailleurs, les pensions de familles, qui de l’avis général constituent une réponse très adaptée aux besoins de certains publics, connaissant un développement insuffisant, d’une part en raison d’une méconnaissance de cette offre par les élus locaux, et d’autre part par des agréments délivrés au compte-goutte par des services déconcentrés de l’Etat qui craignent de ne pas avoir les crédits de fonctionnement nécessaires dans les années qui viennent pour assurer le financement du fonctionnement de ces structures.