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Covid-19 – Questions liées au déconfinement

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Dans cette page, l'Unafo présente les questions-réponses liées au déconfinement. Dernière mise à jour : 18 mai

  • Je suis une association de moins de 50 salariés, où puis-je me fournir en masque de protection ? (18 mai)

    Mise à jour le 18 mai

    Les masques sont un équipement indispensable dans la mise en œuvre progressive au sein des structures et établissements, tant pour la protection des résidants que des salariés.

    Le Ministère de l’Economie et des Finances vient d’annoncer l’ouverture d’une plateforme de commande en ligne de masques réutilisables aux associations de moins de 50 salariés de métropole et d’Outre-mer. La plateforme « masques-pme.laposte.fr » est impulsée par le ministère avec l’appui de La Poste et le soutien de CCI France, CMA France et des Chambres d’agriculture, en vue de favoriser la reprise de l’activité économique dans le contexte d’un déconfinement progressif. Elle propose des masques fabriqués dans le respect des spécifications fixées par les autorités sanitaires (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en lien avec l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), lavables et réutilisables 20 fois, en textile à filtration garantie.

    Accéder à la plateforme : https://masques-pme.laposte.fr

    Retrouver le communiqué de presse : https://cutt.ly/ayRLtE2

  • Je suis une association de moins de 50 salariés, quelle aide puis-je solliciter pour aider au financement des mesures de protection au travail ? (18 mai)

    Mise à jour le 18 mai

    Pour aider les associations et entreprises de moins de 50 salariés et les travailleurs indépendants à prévenir la transmission du COVID-19 au travail, l’Assurance Maladie – Risques professionnels propose la subvention « Prévention COVID ».

    « Prévention COVID » concerne les achats ou locations réalisées du 14 mars au 31 juillet 2020. La subvention correspond à un montant de 50 % de l’investissement hors taxes réalisé pour l’achat d’équipements de protection du COVID-19. L’octroi de cette subvention est conditionné à un montant minimum d’investissement de 1000 € HT pour une association avec salariés. Le montant de la subvention accordée est plafonné à 5 000 €.

    Les mesures financées correspondent à deux catégories :

    Mesures barrières et de distanciation sociale :

    • Matériel pour isoler le poste de travail des contacts entre salariés et/ou avec les résidants : pose de vitre, plexiglas, cloisons de séparation, bâches, écrans fixes ou mobiles.
    • Matériel permettant de guider et faire respecter les distances : guide files, poteaux et grilles, barrières, accroches murales etc.
    • Locaux additionnels et temporaires pour respecter les distances : montage et démontage et 4 mois de location.
    • Mesures permettant de communiquer visuellement : écrans, tableaux, support d’affiches, affiches.

    Mesures d’hygiène et de nettoyage 

    • Installations permanentes permettant le lavage des mains et du corps
    • Installations temporaires et additionnelles telles que toilettes/lavabos/douches
    • Les masques, gels hydroalcoolique et visières sont financés uniquement si l’entreprise a également investi dans, au moins, une des mesures barrière et de distanciation sociale listée ci-dessus.

    Pour bénéficier de la subvention, il suffit de télécharger et remplir le formulaire de demande et de l’adresser à votre caisse régionale de rattachement avec les pièces justificatives demandées.

    Retrouver les conditions et formulaires à télécharger : https://www.ameli.fr/entreprise/covid-19/une-subvention-pour-aider-les-tpe-et-pme-prevenir-le-covid-19-au-travail

  • Où trouver des affiches adaptées au déconfinement et traduites en plusieurs langues ? (18 mai)

    Mise à jour le 18 mai

    La cellule de crise du gouvernement a mis en ligne de nouvelles affiches en français et dans 28 langues : albanais, amharique, allemand, anglais, arabe, bambara, bengali, berbère, bulgare, dari, espagnol, géorgien, italien, kurde kurmanji, kurde sorani, malinke, ourdou, pachto, portugais, romani, roumain, russe, serbe, soninke, tamoul, tigrigna, turc et wolof.

    Vous pouvez télécharger les affichettes :

  • Quelles mesures générales faut-il mettre en place pour prévenir la contamination dans les établissement ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Les gestionnaires devront veiller à éviter la promiscuité entre les personnes hébergées en adaptant les activités, en faisant respecter les gestes barrières et la distanciation sociale.
    Il est recommandé :

    De maintenir les mesures barrières standards à destination des professionnels et des personnes hébergées :
     Geste 1 : Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon (30 secondes) ou réaliser une friction avec une solution hydro-alcoolique (SHA) ;
     Geste 2 : Se couvrir systématiquement le nez et la bouche quand on tousse ou éternue ;
     Geste 3 : Se moucher dans un mouchoir à usage unique à jeter immédiatement dans une poubelle à couvercle puis se laver les mains ou réaliser une friction avec une SHA ;
     Geste 4 : Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux ;
     Geste 5 : Porter un masque grand public dans certaines situations (précisées plus bas).

    Pour l’hygiène régulière des mains: mise à disposition de solutions hydro-alcooliques à l’entrée des structures et au sein des structures d’hébergement ou d’accueil des publics. Il est possible de privilégier un lavage des mains au savon à l’eau courante en organisant une procédure permettant le lavage des mains dès l’entrée (pas de croisement sans lavage de main préalable).

    De réorganiser les activités et les espaces afin de respecter une distance physique d’un mètre entre deux personnes :
     D’adapter autant que possible la circulation au sein des différents espaces de la structure en évitant le croisement ou le regroupement des personnes (avec si possible l’organisation d’un sens de circulation) ;
     D’organiser les chambres collectives pour permettre une distance de 1m entre chaque lit, lits installés tête bêche de préférence ;
     Pour les activités de jour : réorganiser pour limiter le nombre de personnes dans un même lieu afin de respecter la distanciation physique d’au moins 1 mètre (4m2 par personne) ;
     Moduler les horaires des repas dans les espaces de restauration collective pour éviter les interactions, en respectant la distanciation physique et une installation en quinconce aux tables et permettre de prendre ses repas dans sa chambre lorsque cela est possible;
     Réorganiser les pièces : ex : retrait d’une chaise sur deux… ;
     Restreindre les activités collectives ou les organiser avec un nombre limité de 10 personnes maximum, privilégier les activités en extérieur et éviter tout échange de matériel/objet ;
     Lorsque la réalisation d’entretiens (par les travailleurs sociaux, les professionnels de santé et les personnels des structures médico-sociales ambulatoires) en présentiel est nécessaire :
    – Prévoir une distance d’au moins 1m avec la personne ; Éviter la position face à face en l’absence d’équipements de protection (barrière plexiglas, visière de protection…) et porter un masque grand public;
    – Éviter dans toute la mesure du possible, la présence d’un tiers (ex interprétariat par téléphone plutôt que présentiel) ;
    – Limiter autant que possible le temps passé avec la personne en tenant compte de ses difficultés ;
    – Laisser une fenêtre ouverte dans la mesure du possible.
    Dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties, le port du masque « grand public » est obligatoire pour les personnes en présence. Il est fortement recommandé lors des entretiens sociaux en complément des règles de distanciation physique.

    De veiller à bien aérer les locaux (par ouverture en grand de toutes les fenêtres, au moins 15
    minutes trois fois par jour) notamment pendant et après les opérations de nettoyage désinfection,
    et de vérifier le bon fonctionnement des systèmes d’aération et de ventilation (ex. entrées d’air non bouchées, etc.).

    De nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces et les objets qui sont fréquemment touchés (si possible deux fois par jour, au minimum une fois par jour), par exemple les poignées de porte, interrupteurs, robinets d’eau des toilettes, boutons d’ascenseur, accoudoirs de chaise,
    tables, rampes d’escalier, toilettes, claviers, téléphones, télécommandes, interrupteurs, tables,
    bureaux, barrières plexiglas etc. Une attention particulière devra être portée à l’entretien des
    sanitaires collectifs. L’appui d’un hygiéniste peut être utilement sollicité auprès de l’ARS.

    De prévoir l’affichage de messages clairs multilingues, avec infographies de préférence,
    dans les différents lieux de passage (hall d’entrée, couloirs, espaces de restauration…) des
    mesures à respecter. Une information en présentiel à destination des personnes accueillies
    (explications sur l’application des mesures barrières, utilisation des masques…) peut également
    être organisée, par petits groupes et dans le respect des consignes sanitaires. Le conseil de la
    vie sociale, dans les établissements où il est mis en place, doit également être informé.

    Lire la totalité de la fiche sur les préconisations liées au déconfinement pour le logement adapté.

  • Comment faut-il porter et entretenir les masques ? (14 mai)

    Selon les recommandations du HCSP du 24 avril, un masque grand public est efficace s’il est correctement porté et entretenu comme suit :
     Les masques doivent être entretenus selon les indications données par le fabricant concernant le lavage (nombre de lavages, température, etc.). Il convient de veiller au respect absolu des règles d’entretien des masques lavables réutilisables (lavage à 60° au moins 30 mn, séchage au sèche-linge ou repassage vapeur…) que celui-ci soit réalisé par les personnes hébergées (si l’établissement est équipé d’une laverie) ou par une prestation blanchisserie.
     Les masques doivent être ajustés et couvrir la bouche et le nez.
     Les mains ne doivent pas toucher le masque quand il est porté.
     Le sens dans lequel il est porté doit être impérativement respecté : la bouche et le nez ne doivent jamais être en contact avec la face externe du masque. Une hygiène des mains est impérative avant le positionnement du masque et après avoir retiré le masque.
     Le port du masque ne dispense pas du respect dans la mesure du possible de la distanciation sociale et dans tous les cas de l’hygiène des mains.

    Lire la totalité de la fiche sur les préconisations liées au déconfinement pour le logement adapté.

  • Quelle organisation faut-il mettre en place pour prendre en compte le risque infectieux ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Pour les établissements qui n’ont pas eu à faire face à des cas de contamination, Il est nécessaire si ce n’est déjà fait de se préparer à la prise en charge de cas suspects et confirmés d’infection COVID+ et des cas « contact ». Pour ce qui est des établissements ayant déjà eu à gérer des cas de contamination et des cas « contact » de poursuivre les mesures déjà mises en oeuvre.

    A ce titre pour rappel, il est conseillé de :
     Désigner un référent Covid-19 – responsable en situation de crise ;
     Identifier un médecin de proximité qui pourra intervenir si un résident déclare des symptômes évocateurs du covid-19. A défaut, se renseigner sur l’existence d’équipes sanitaires mobiles auprès de l’ARS, ou à défaut, de la direction départementale de la cohésion sociale qui fera le lien ;
     Définir précisément le processus d’appel au médecin généraliste référent pour les malades COVID-19 non graves et au Centre 15 pour les urgences ;
     Sensibiliser des personnels à la gestion d’un possible cas afin d’assurer au plus tôt la mise en sécurité de l’ensemble des personnes hébergées. Dans tous les cas, la connaissance et l’application des précautions standard et complémentaires représentent un prérequis indispensable ;
     Mettre en place un protocole de portage de repas, de nettoyage et de blanchisserie en cas de survenue ou d’accueil d’un malade de coronavirus dans la structure conformément aux recommandations du HCSP du 24 avril 2020 ;

     Pré-identifier un secteur qui pourrait être dédié à l’accueil d’un ou plusieurs résidents COVID-19 dans le cas où l’épidémie s’intensifie  ;
     Pré-identifier un secteur, lorsque les locaux le permettent, qui pourrait être dédié à l’isolement des personnes « contacts » durant quatorze jours après le dernier contact avec le cas confirmé (distinct du secteur réservé aux cas confirmés), dans l’attente d’une orientation vers un centre d’hébergement spécialisé ;
     En l’absence de chambres individuelle s, identifier une pièce bien aérée consacrée à l’isolement d’une personne présentant des symptômes dans l’attente d’une consultation médicale.

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  • Conduite à tenir concernant la détection des cas et leur suivi ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Le personnel de la structure doit être très attentif à l’apparition de symptômes chez les personnes accueillies. Il est recommandé d’interroger régulièrement les personnes sur l’existence de symptômes évocateurs d’une infection par le coronavirus selon la nouvelle définition du HCSP du 30 avril 2020.

    Les cas suspects, doivent faire l’objet sans attendre de mesures d’isolement et de protection, d’une évaluation médicale, et d’un prélèvement pour confirmation biologique.

    En cas de symptômes, le référent COVID-19 du centre d’hébergement doit :
     Contacter le Centre 15 si le résident présente des difficultés à respirer ou fait un malaise.
     Isoler la personne et contacter le médecin traitant de la personne ou le médecin identifié
    par le centre.

    Un avis médical conditionne la prescription d’un dépistage. En pratique, la personne présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 sollicite le médecin de ville.

    Dans le cas d’une personne symptomatique qui n’a pas accès à un médecin de ville, il lui sera recommandé d’appeler le 15 afin d’être mis en relation avec la plateforme téléphonique « assurés » de l’assurance maladie.

    Les agences régionales de santé coordonnent les opérations de tests dans les structures d’hébergement collectives et identifient des équipes mobiles susceptibles de réaliser les prélèvements et de les transmettre dans un laboratoire de ville.

    Les tests RT-PCR réalisés dans le cadre d’un dépistage collectif dans un établissement social ou médico-social qu’il s’agisse des personnels de l’établissement ou des résidents seront pris en charge par l’assurance maladie selon un circuit de facturation simplifié. L’établissement adressera à sa caisse de référence un relevé mensuel faisant office de facture récapitulative selon le type d’établissement. Celui-ci est remboursé le 20 du mois suivant la transmission de la facture récapitulative.

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  • Comment identifier les cas contacts ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    En cas de détection d’une personne malade au sein de l’établissement, la recherche des cas contact fera l’objet d’une prise en charge par l’ARS, visant à prévenir la survenue d’un cluster. L’Agence sera informée par la plateforme de l’assurance maladie de la présence d’un index au sein de l’établissement, et prendra son attache. Les établissements pourront également être saisis par l’ARS à des fins d’évaluation des risques si l’un des salariés est lui-même identifié comme cas contact.

    L’ensemble des personnes contact à risque est placé en quatorzaine dans un secteur identifié à cet effet (isolement pendant 14 jours après la date du dernier contact avec le cas confirmé). Les contacts, s’ils restent asymptomatiques, sont testés à J7 du dernier contact avec le cas.
    S’ils deviennent symptomatiques ils sont testés sans délai.
    Si un isolement n’est pas possible dans la structure d’hébergement, une orientation vers un centre d’hébergement spécialisé pour malades covid non graves (CHS) peut être envisagée.

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  • Que faire en cas de personnes logées malades ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    En fonction de la situation clinique du patient et de ses comorbidités, le médecin pourra proposer :
     De l’orienter vers l’établissement de santé de référence pour une prise en charge en hospitalisation ;
     De maintenir le patient sans signes de gravité dans le centre d’hébergement dans lequel il est hébergé, soit en chambre individuelle, soit dans un secteur dédié. Il sera nécessaire d’évaluer la capacité du patient à respecter et à comprendre les précautions et les consignes recommandées dans le cadre de l’isolement : isolement, hygiène respiratoire (protection contre la toux), hygiène des mains. Une attention particulière sera nécessaire pour les patients souffrant de maladies chroniques. Dans ce cas, conformément aux
    lignes directrices pour la prise en charge en ville par les médecins de ville des patients symptomatiques en phase épidémique de COVID-19 ;
     De l’orienter vers un centre d’hébergement spécialisé pour malades covid non graves.
    Le patient peut y être orienté, avec son accord, après l’avis du médecin pour réaliser le prélèvement et attendre le résultat, ou une fois la confirmation biologique obtenue. Sont orientées en priorité les personnes pour lesquelles il n’est pas possible d’organiser là où ils sont hébergés le confinement et le suivi dans les conditions requises. Les modalités d’orientation de ces personnes seront organisées au niveau local ainsi que leur acheminement vers le centre spécialisé. L’accès à ces centres et l’hébergement n’est
    pas soumis à des conditions administratives relatives au droit au séjour des étrangers ou relatives à l’ouverture de droits à l’Assurance-Maladie. Ces centres sont accessibles aussi :
    – aux cas confirmés de Covid-19 pour les personnes qui ne peuvent être isolées dans leur structures d’origine durant cette période ou qui sont à la rue ;
    – aux cas possibles de Covid-19 en l’attente de prélèvements et/ou de résultats, pour les personnes qui ne peuvent être isolées dans leur structures d’origine durant cette période ou qui sont à la rue ;
    – aux contacts à risque qui ne peuvent être isolées dans leur structures d’origine durant la période d’isolement ou qui sont à la rue ;
    – aux personnes sans domicile Covid-19 en sortie d’hospitalisation qui nécessitent encore une surveillance, avec le recours si nécessaire à une structure d’HAD.
    Modalités : l’accueil de publics différents ne peut être réalisé que dans des secteurs distincts, étanches les uns des autres (donc cela ne concernera pas nécessairement tous les CHS et ce sera à voir selon organisation locale), avec respect strict des mesures barrières, procédures d’habillage/déshabillage pour les intervenants à l’entrée des secteurs…
     Aux personnes contact hébergées qui doivent pouvoir être placées en quatorzaine, sous
    réserve que les locaux du centre le permettent ;
     Aux personnes hébergées qui sont en attente de résultat suite à un test virologique PCR
    qui doivent pouvoir être confinées et suivies ;
     Aux personnes en HAD pour covid +.

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  • Quelles sont les consignes en matière de nouvelles admissions des personnes en centres d’hébergement ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Les nouvelles admissions dans les dispositifs d’hébergement et de logement accompagné doivent pouvoir reprendre lorsqu’elles ont été interrompues.
    Pour l’hébergement, il est recommandé de prévoir un protocole d’admission. Celui-ci pourra notamment prévoir l’organisation d’un entretien d’admission consacré à l’explication des gestes barrières, des règles de distanciation sociale et des protocoles mis en place dans le centre.

    Une période d’observation de 14 jours est recommandée durant laquelle la personne effectuera un suivi de sa température (auto-surveillance) deux fois par jour avec un thermomètre à usage personnel, et l’apparition des principaux symptômes sera particulièrement surveillée.

    Les nouvelles admissions pourront tenir compte de la nécessité de respecter les gestes barrière et de garder sur site des capacités d’isolement dans le cas d’apparition de malades. Si ceci impose de geler une chambre car aucun autre espace (bureau, salle de réunion…) n’est possible, il faudra en informer le SIAO.

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  • Quelles sont les recommandations relatives aux modalités de réalisation de l’accompagnement social ? (14 mai)

    Après une période de confinement de plusieurs semaines, il convient de reprendre un accompagnement social resserré des personnes, afin de faire le point sur leur situation et de les accompagner dans cette période de déconfinement progressif. Bien entendu, cet accompagnement doit être réalisé dans le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale.

    Dans la mesure du possible, les entretiens sociaux devront être réalisés en présentiel, des entretiens dématérialisés pouvant être organisés si les conditions sanitaires l’exigent.

    Pour l’organisation des entretiens, certaines recommandations peuvent être formulées, notamment :
     privilégier les prises de rendez-vous espacés de manière à éviter les files d’attente ;
     s’assurer que le professionnel et la personne accueillie sont assis à plus d’1m et qu’ils portent tous les deux un masque ;
     limiter leur durée ;
     désinfecter les surfaces susceptibles d’avoir été touchées.

    Durant la période d’état d’urgence sanitaire, les visites des chambres devront être limitées aux situations d’urgence.
    En ce qui concerne les visites à domicile (en cas d’hébergement diffus, d’accompagnement hors-les-murs), celles-ci devront rester limitées aux ménages les plus vulnérables ou aux missions essentielles dans un premier temps et les interventions techniques dans les logements (dépannages) limitées aux situations d’urgence.
    Avant de se rendre sur site, il est recommandé que les professionnels appellent la personne pour s’assurer qu’elle n’a pas de fièvre et ne présente pas de symptôme(s) évoquant le Covid-19 (respiratoires, perte totale ou partielle du goût, perte totale ou partielle de l’odorat). En cas de symptômes, il conviendra de prévoir une consultation médicale avec un médecin avant de ré-envisager une visite à domicile.

    Sur place, la personne et les salariés devront porter un masque. Dans le cas où la personne n’en disposerait pas, la structure d’hébergement devra lui en fournir un.
    La visite devra être de courte durée et se dérouler dans le respect des gestes barrière.
    Les activités collectives (ateliers, groupes de paroles, formations, sorties…) devront être organisées en petit groupe et se limiter à 10 personnes, sous condition que les locaux soient adaptés pour mettre en place les mesures de distanciation sociale.
    La reprise ou la mise en place des séances de supervision d’équipe et d’échanges de pratiques peuvent s’avérer utiles afin d’accompagner les équipes dans leurs pratiques et leur adaptation liée au contexte épidémique.

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  • Comment reprendre ou poursuivre la participation des personnes accueillies à la vie de la structure ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    La participation des personnes accueillies à la vie de la structure est un droit défini par le code de l’action sociale et des familles.

    Son maintien, voire son renfort, durant la période de dé-confinement, est particulièrement pertinent afin de faire un bilan sur la période de confinement et d’informer et de discuter avec les personnes accueillies des modifications temporaires apportées aux règles habituelles de fonctionnement de la structure (règlement de fonctionnement).

    Pour rappel, cette participation peut prendre plusieurs formes en-dehors du conseil de la vie sociale qui peut être difficile à organiser dans des conditions permettant le respect des mesures barrières et de distanciation sociale, notamment des enquêtes de satisfaction et des consultations (type boite à idées) qui relèvent du registre de l’expression individuelle.

    L’affichage d’une information, si possible traduite en plusieurs langues, sur les règles exceptionnelles de fonctionnement mises en places est fortement recommandé.

    Lire la totalité de la fiche sur les préconisations liées au déconfinement pour le logement adapté.

  • Comment reprendre les missions d’accompagnement en pension de famille ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Il est important que les hôtes, si leur activité n’a pas été maintenue, puissent réintégrer physiquement les résidences. En effet, leur présence quotidienne est un élément déterminant de la vie collective et de l’inscription de la pension de famille dans son environnement local. Les hôtes assurent différents “services” au sein de la résidence, qui doivent pouvoir être poursuivis, notamment l’aide à la vie quotidienne des résidents ou d’aide à leur orientation vers des services de santé.

    Pour ce qui concerne les activités collectives autour des actes du quotidien, d’animations avec les résidents (jeux, préparation et prise en commun de repas…) qui sont des lieux d’échanges qui permettent de rompre l’isolement affectif et social des résidents et de développer des relations sociales doivent reprendre dans le respect des règles de distanciation sociale et en petit groupe (10 personnes maximum).

    Lire la totalité de la fiche sur les préconisations liées au déconfinement pour le logement adapté.

  • Quelles sont les préconisations dans le domaine de la désinfection / du nettoyage ? (14 mai)

    Mise à jour le 14 mai

    Réouverture après confinement :

    Si les lieux n’ont pas été fréquentés dans les 5 derniers jours, le protocole habituel de nettoyage suffit. Aucune mesure spécifique de désinfection n’est nécessaire. Il est uniquement recommandé de :
     Bien aérer les locaux ;
     Laisser couler l’eau afin d’évacuer le volume qui a stagné dans les canalisations intérieures pendant la durée de fermeture ;
     Mettre en oeuvre les mesures prévues dans l’arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionnelles dans les installations de production, de stockage et de distribution d’eau chaude sanitaire, lorsqu’un ERP a fermé ses portes pendant plusieurs semaines.

    Si les lieux ont été fréquentés dans les 5 derniers jours, même partiellement, par précaution, un
    nettoyage habituel avec un produit actif sur ce virus doit avoir lieu comme décrit ci-après.

    Nettoyage quotidien après réouverture :

     Il existe des produits à la fois détergents et désinfectants mais beaucoup de produits
    détergents ne sont pas désinfectants ;
     Pour la désinfection, utiliser des désinfectants respectant la norme de virucidie (EN14476+A2 : 2019) ou à l’eau de javel diluée à 0,5% de chlore actif (par exemple 1 litre de Javel à 2,6% + 4 litres d’eau froide) ;
     Suivre les instructions du fabricant pour tous les produits de nettoyage et de désinfection (ex.la concentration, la méthode d’application et le temps de contact, etc.) ;
     Si le nettoyage-désinfection des surfaces se fait avec deux produits différents (détergent puis désinfectant), il faut respecter les étapes suivantes :
    – nettoyage avec un bandeau de lavage imprégné d’un produit détergent ;
    – rinçage à l’eau avec un autre bandeau de lavage ;
    – séchage des surfaces ;
    – puis désinfection avec un troisième bandeau de lavage imprégné ;
     Une bande ou une lingette déjà utilisée ne doit jamais être replongée dans un produit propre.
     Des lingettes/bandeaux réutilisables ne peuvent être réemployés qu’après lavage à 60°C ;
     Les lingettes et bandeaux à usage unique doivent être éliminés dans un sac en plastique étanche, via la filière des ordures ménagères.
     Eviter l’utilisation de vaporisateur ou pulvérisateur afin de limiter l’inhalation d’aérosol de produit désinfectant (irritant les voies respiratoires) ; Si un tel vaporisateur est utilisé, le régler afin d’avoir un jet à grosses gouttes.
     Ne pas utiliser d’aspirateurs à poussières sauf s’ils sont munis d’un filtre à très haute efficacité pour les particules aériennes : High efficiency particulate air (HEPA) ou de type « rotowash ».
     Ne pas réaliser ces opérations de nettoyage-désinfection en présence de salariés ou autres personnes ;
     Bien aérer après le bio-nettoyage ;
     Procéder plusieurs fois par jour au nettoyage-désinfection des surfaces et des objets régulièrement touchés à l’aide de lingettes ou bandeaux nettoyant contenant un tensioactif :
    – en portant une attention particulière aux surfaces en plastique et en acier ;
    – notamment des sanitaires, équipements de travail collectifs, rampes d’escaliers, poignées de portes, interrupteurs d’éclairage, boutons d’ascenseur, écrans tactiles, combinés de téléphone, appareils de paiement, comptoir d’accueil, mobilier, etc.
    – pour la désinfection des objets portés à la bouche des enfants, en fonction des matières (et indications sur l’objet) laver en machine à 60° ou utiliser un produit désinfectant en privilégiant les produits compatibles avec les surfaces alimentaires puis rincer longuement à l’eau claire.
    Les salariés effectuant les opérations de nettoyage seront équipés de leurs EPI usuels (hors nettoyage des milieux de soin).

    Lire la totalité de la fiche sur les préconisations liées au déconfinement pour le logement adapté.

  • Où trouver les modèles d’attestation pour les transports en Ile de France ? (11 mai)

    Mise à jour le 11 mai

    En Île-de-France, l’accès aux transports en communs en heure de pointe sera réservé aux travailleurs se rendant sur leurs lieux de travail ainsi qu’aux motifs de déplacement impérieux à partir du 11 mai. Deux modèles d’attestations ont été mis à jour ce dimanche 10 mai 2020 sur le site de la préfecture Île-de-France.
    À compter du11 mai 2020, les français n’ont plus à justifier la nécessité de leur déplacement par une attestation à l’exception des trajets de plus de 100kms à vol d’oiseau du domicile. En revanche en Île-de-France une mesure exceptionnelle est mise en place.

    À l’heure du déconfinement, l’accès aux transports en commun aux heures de pointes est désormais réservé aux personnes se rendant sur leur lieu de travail. Entre 6h30 et 9h30 et entre 16h et 19h, les usagers devront être munis d’une attestation justifiant leur présence. En l’absence de ce justificatif, une amende de 135€ attend les contrevenants.

    Le site de la préfecture d’île-de-France dévoile deux modèles d’attestation :

    • L’attestation professionnelle, qui concerne donc les travailleurs et doit être signée par l’employeur. Ce dernier devra par ailleurs préciser les horaires de son employé et cette attestation devrait être valable pour une semaine au minimum.

     

    • L’attestation personnelle concerne les personnes contraintes à prendre les transports aux heures de pointes en raison d’un motif impérieux. Sur l’attestation provisoire, les motifs dérogatoires comprennent par exemple l’accompagnement d’un enfant vers son établissement scolaire, une consultation et des soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou près de chez soir, les impérieux familiaux, l’assistance de personnes vulnérables ou encore une convocation juridique.
  • Quelles recommandations pour les salariés et les bénévoles qui ont un contact avec le public ? (7 mai)

    Mise à jour le 7 mai

    A compter du 11 mai 2020, un déconfinement progressif sera mis en oeuvre, cette fiche vous
    présente la conduite à tenir dans vos structures face à l’évolution de l’épidémie de COVID 19 sur le
    territoire.

    L’ensemble des structures sociales et médico-sociales doivent mettre en oeuvre les mesures dites
    « barrières » dans la continuité du stade 3, avec une vigilance accrue dans les établissements
    recevant du public autorisés à rester ouverts. Les plans de continuité d’activité restent activés et sont
    au besoin actualisés.

    Cette fiche s’applique à toute activité mobilisant des personnels salariés/bénévoles en contact avec
    le public.

     

     

  • Comment préparer la reprise d’activité ? Que doit contenir le plan de reprise d’activité ? (7 mai)

    Mise à jour le 7 mai

    Dans cette situation exceptionnelle de pandémie liée au COVID-19, le fonctionnement des entreprises a été affecté à différents degrés pendant le confinement : fermetures, limitations d’activités, réorganisations… La reprise progressive d’activité vers une situation stabilisée pose de nombreuses questions et demande une préparation facilitant ses conditions de succès, tant pour l’atteinte des objectifs de production de l’entreprise que pour la préservation de la santé et la sécurité des salariés.

    L’Unafo se tient à votre disposition sur le sujet.

    Vous pouvez consulter :

  • Que prévoit le protocole national de déconfinement? (4 mai)

    Mise à jour le 4 mai 

    Le Ministère du Travail a publié dimanche 3 mai le protocole national de déconfinement pour les entreprises pour la sécurité et la santé des salariés.

    Le document est découpé en sept thématiques, outre le rappel des gestes barrière :

    • la jauge par espace ouvert ;
    • la gestion des flux ;
    • les équipements de protection individuelle ;
    • les tests de dépistage ;
    • le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
    • la prise de température ;
    • le nettoyage et la désinfection des locaux.

    A noter notamment :

    • le télétravail ou les horaires décalés doivent être privilégiés. Lorsque la présence physique ponctuelle ou périodique des télétravailleurs est nécessaire, elle doit être organisée de façon à être étalée pour limiter le nombre de salariés rejoignant simultanément l’entreprise.
    • le ministère du travail fixe à 4m2 l’espace minimum par personne;
    • des bonnes pratiques à mettre en place : échelonner les pauses, limiter l’accès à la machine à café, condamner les tourniquets, dessiner des marquages au sol, prévoir un sens unique de flux, différencier les portes d’entrées et de sorties, limiter le nombre de personnes dans les ascenseurs, afficher les mesures barrières, laisser les portes ouvertes pour éviter les contacts des mains avec les surfaces, attribuer un poste fixe dans les flex offices,…
    • selon le protocole, l’équipement en masques ne doit se faire qu’en cas de nécessité.
    • S’agissant de la prise de température, le ministère du travail le déconseille. Les mesures décidées doivent ainsi être proportionnées à l’objectif recherché et offrir toutes les garanties requises aux salariés concernés tant en matière d’information préalable, d’absence de conservation des données que des conséquences à tirer pour l’accès au site. Le salarié pourra toujours refuser.
    • le ministère du travail invite les entreprises à mettre en place une procédure ad hoc de prise en charge des personnes symptomatiques afin de les isoler rapidement dans une pièce dédiée.
  • Faut-il mettre à jour le DUER ? (7mai)

    Mise à jour le 7 mai

    L’actualisation du document unique d’évaluation des risques prévue à l’article R. 4121-2 du code du travail est nécessaire du fait de l’épidémie actuelle liée au virus COVID-19. Elle permet de prévoir les mesures de prévention et de protection adéquates dont, par exemple, la mise en sécurité des installations en mode dégradé si nécessaire.

    Certaines situations spécifiques doivent faire l’objet d’une attention particulière lors de l’actualisation de l’évaluation des risques. Il s’agira notamment d’identifier les situations de travail pour lesquelles les conditions de transmission du coronavirus COVID-19 peuvent se trouver réunies. On considère de ce point de vue qu’un contact étroit avec une personne contaminée est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou discussion de plus de 15 minutes en l’absence de mesures de protection. Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées. La combinaison de ces critères permettra d’identifier le risque et les mesures de prévention à mettre en œuvre.

    Les risques nouveaux générés par le fonctionnement dégradé de l’entreprise (aménagement des locaux, réorganisation du travail, affectation sur un nouveau poste de travail, télétravail…) et ceux liés à l’exposition au virus impliquent d’actualiser le document unique d’évaluation des risques.