Le Président de la République a récemment reconnu qu’il y avait une crise du logement. Il faudrait s’en satisfaire, alors que cela fait des années que tous les experts le disent et que le dernier quinquennat n’a pas permis d’y apporter des réponses structurelles. L’absence d’arbitrages sur les politiques sociales devient d’autant plus insupportable que les acteurs sont trimballés successivement, depuis plus d’un an, entre les groupes de travail sur la programmation de la politique du Logement d’Abord, le conseil national de la refondation puis maintenant, peut-être, dans une conférence des parties.